mardi 6 février 2024

 


تستضيف ليانا صالح في هذا العدد من برنامج "ثقافة" الروائية السورية مها حسن للحديث عن روايتها '' نساء حلب '' التي تحاكي من خلالها تاريخ بلد بأكمله عبر رواية سيرة ذاتية  لنساء من عائلتها ورثن الظلم والمنفى.

Maha Hassan invitée à l’Institut Kurde de Paris pour son roman « Femmes d’Alep »

 PARIS – L’écrivaine kurde réfugiée en France, Maha Hassan a publié son roman « Femmes d’Alep », ouvrage qualifié d’ « Odyssée à dimension autobiographique ».

Maha Hassan dit être étonnée qu’on parle « de la littérature kurde écrite en arabe. Il s’agit d’une littérature spéciale qui n’est pas semblable à la littérature purement kurde (…). » Aujourd’hui réfugiée en France, Maha dit également sa frustration de passer pour une « Arabe » chez les Kurdes et d’être étiquetée de « Kurde » chez les Syriens, ajoutant: « Je ne suis ni française, ni syrienne, ni kurde. Je me sens illégale et je ne sais pas qui je suis. »

 
Sur Twitter, Maha écrit« Mon père était kurde et communiste. Recette complet pour vivre hors du monde.. Je porte ses grains de Don Quichotte, pour écrire et vivre ailleurs : dans une autre planète ! »

Maha Hassan et Ismaël Dupont – qui a adapté son roman – seront à l’Institut kurde de Paris, le samedi 16 avril, à 16 heures, pour une rencontre autour de « Femmes d’Alep » , récits de « témoignage réel de femmes explique la mosaïque complexe que constitue la Syrie, jusqu’à son morcellement et sa réconciliation quasi-impossible actuelle. »
 

Voix engagées : le rôle singulier des romancières arabes contemporaines

 Maha Hassan est une auteure d’origine syrienne vivant en France depuis de nombreuses années. Écrivaine aux multiples langues et identités, elle navigue entre différentes sphères culturelles. Son choix de la France comme terre d’accueil découle de sa passion pour la liberté, qu’elle considère comme une condition essentielle à l’acte d’écrire. À travers ses romans, elle s’efforce de dépasser ce qui la lie à un passé où la liberté de pensée et les droits des femmes et des Kurdes sont opprimés. Oscillant entre l’écriture en arabe et en français, Maha Hassan explore ses multiples univers intérieurs et exprime les nombreuses voix qui l’animent. Cela se manifeste particulièrement dans son roman Femme d’Alep, où elle met en lumière plusieurs exemples de femmes syriennes et françaises, offrant une voix singulière aux femmes kurdes, souvent marginalisées socialement et culturellement. Engagée dans une littérature des oubliés et laissés pour compte, elle utilise la fiction comme moyen de dévoiler ces mondes cachés.