PARIS – L’écrivaine kurde réfugiée en France, Maha Hassan a publié son roman « Femmes d’Alep », ouvrage qualifié d’ « Odyssée à dimension autobiographique ».
Maha Hassan dit être étonnée qu’on parle « de la littérature kurde écrite en arabe. Il s’agit d’une littérature spéciale qui n’est pas semblable à la littérature purement kurde (…). » Aujourd’hui réfugiée en France, Maha dit également sa frustration de passer pour une « Arabe » chez les Kurdes et d’être étiquetée de « Kurde » chez les Syriens, ajoutant: « Je ne suis ni française, ni syrienne, ni kurde. Je me sens illégale et je ne sais pas qui je suis. »
Sur Twitter, Maha écrit: « Mon père était kurde et communiste. Recette complet pour vivre hors du monde.. Je porte ses grains de Don Quichotte, pour écrire et vivre ailleurs : dans une autre planète ! »
Maha Hassan et Ismaël Dupont – qui a adapté son roman – seront à l’Institut kurde de Paris, le samedi 16 avril, à 16 heures, pour une rencontre autour de « Femmes d’Alep » , récits de « témoignage réel de femmes explique la mosaïque complexe que constitue la Syrie, jusqu’à son morcellement et sa réconciliation quasi-impossible actuelle. »